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Ottawa : la grande finale canadienne

Lors de notre virée dans l’ouest du pays, c’était un avant-goût de la ligne d’arrivée. Pourquoi donc? Parce que notre petite équipe avait encore une autre étape sur son itinéraire de retour vers le Québec: Ottawa!

Lors de notre virée dans l’ouest du pays, c’était un avant-goût de la ligne d’arrivée. Pourquoi donc? Parce que notre petite équipe avait encore une autre étape sur son itinéraire de retour vers le Québec: Ottawa! Comme Mario vient de cette région et que la Caravane Vistech est partie pour un road trip canadien, on s’est dit que rien ne vaudrait les feux d’artifice du 1er juillet pour clore en grande pompe cette incroyable aventure!

Pour y arriver, il nous fallait donc passer sans encombre, et à bon rythme, les 3 400 kilomètres qui séparent Canmore, notre ville d’escale, d’Ottawa, et ce, en moins de 4 jours! Le trajet s’est quand même bien déroulé et on en a tous profité pour continuer de travailler sans être interrompus… sauf parfois par quelques bosses et nids de poule!

Arrivés en Ontario, on s’est dit que, pour faire changement de l’aller, on allait prendre la 11 plutôt que la 17. On a donc longé le lac Helen à l’heure du coucher du soleil. Les derniers rayons rosés caressaient la cime des silhouettes noires des pins qui bordent le lac. C’était beau. Vraiment beau. On a croisé encore quelques véhicules, puis à mesure que l’heure avançait, seulement des camions sont venus interrompre le calme de la nuit. Quelle formidable impression que celle d’être au milieu de nulle part! Sur un bord de route, on a croisé un ours et, plus loin encore, un loup! C’était surréel. Magique.

Alors qu’on allait quitter Geraldton, un panneau indiquait que la prochaine station-service était à plus de 200 kilomètres. Cependant, on n’en avait que pour 130 kilomètres dans le réservoir… Ici, il n’y a pas de service de nuit; on a donc dormi devant la station à essence qui ouvrait le plus tôt le lendemain matin! Une belle occasion pour Mario et Martin de prendre quelques magnifiques clichés de la voie lactée!

La route. Encore la route. Puis, enfin, Ottawa! Arrivés en début d’après-midi dans la capitale canadienne, nous avons pu être des témoins privilégiés de toute l’effervescence de la fête nationale du Canada! Le rouge et le blanc étaient à l’honneur. Après un lunch chez The Works, où j’ai pu apprécié mon burger portobello autant que Mario son bacon pané (oui, oui, de la panure autour du bacon!) et les garçons leurs burgers gigantesques, nous avons retrouvé Cédric Méloche, directeur du développement des affaires chez Postech Ottawa, qui avait bien hâte de nous montrer l’un de ses projets!

Devant une maison surélevée 12 pieds dans les airs, on a notamment discuté de la coordination que nécessite ce genre de projet. « Ça nous a pris deux jours et demi, la Ville est venue. On a ensuite passé l’inspection; tout était beau! » De tous les chantiers qu’on a visités, la ponctualité et la rapidité d’installation reviennent souvent comme points positifs qui incitent un entrepreneur général à faire affaire avec Vistech-Postech…et on le comprend! Un chantier, c’est avant tout un échéancier très serré! « Il a fallu débrancher l’eau, l’électricité, creuser… Après, nous, on est arrivés. Mais avant de reposer la maison, il faut encore finir de couler le béton autour de nos pieux, rebrancher, etc. », m’indique Cédric alors que nous faisons le tour de cette grosse maison de ville sur deux étages. 

« On fait beaucoup de démarchage avec les ingénieurs. On leur fait une présentation sur les pieux et les projets que l’on peut faire avec ceux-ci. On est dans un marché où le produit ne vient pas encore automatiquement comme solution, mais une fois qu’on a travaillé avec une firme, elle nous rappelle toujours! », poursuit Cédric. Son équipe a d’ailleurs décroché ce contrat en proposant une solution à la firme d’ingénieurs en charge de remettre la maison sur pied.

Une fois la visite du chantier terminée, direction la marina pour rejoindre “Moe” avant que les rues du centre-ville ne soient bloquées ou prises d’assaut par la foule pour les festivités. Moe, de son vrai nom Maurice Taillefer, c’est le propriétaire de la concession Postech Ottawa. Cédric est son bras droit. Ils se font confiance. « Moe, c’est le genre de gars qui te trouve toujours une solution. Je gère le bureau, les affaires, et je sais que je peux compter sur lui en tout temps. » Maurice nous attendait tout sourire sur son 44 pieds; un beau bateau pour nous amener voir les feux d’artifice depuis la rivière des Outaouais. Mais d’abord, un arrêt dans un petit resto où on se stationne en bateau et où Moe a ses habitudes. Tout le monde le salue. « J’espère que vous avez fait un beau voyage. Maintenant, c’est le temps de passer une belle soirée pour finir cette superbe aventure! », dit-il.

On a soupé. Le bateau a fait le plein. Ensuite, on a savouré cette vue imprenable sur les feux d’artifice. On les a vus éclairer la nuit, le Parlement et nos visages souriants. Puis, ce fut le bouquet final: une explosion de couleurs, de sons et de formes! Pendant ce spectacle grandiose, je tiens mon chien Ila tout contre moi; il n’aime pas les feux et attend, tremblant, que ça finisse. Dernières lumières dans le ciel. On ramène le bateau. On éteint les caméras. On dit au revoir à Cédric et à Moe. C’est l’heure de reprendre la route car demain, il faut ramener le VR à Montréal.