Nos franchisés
Après le Saguenay-Lac-St-Jean, on avait environ 1200 kilomètres à parcourir pour arriver à notre destination suivante, l’Île-du-Prince-Édouard, afin de rencontrer Kirk MacLeod, le concessionnaire Postech de la région.
Après le Saguenay-Lac-St-Jean, on avait environ 1200 kilomètres à parcourir pour arriver à notre destination suivante, l’Île-du-Prince-Édouard, afin de rencontrer Kirk MacLeod, le concessionnaire Postech de la région. On a pris l’autoroute 170, le traversier à St-Siméon puis la 85. Mais il semble que notre VR, lui, ait décidé de prendre une petite pause à ce moment-là et c’est sur la 2, un peu avant Moncton, qu’il nous a lâchés sur le bord de l’autoroute. Pas facile de trouver un remorqueur au milieu de nulle part un dimanche après-midi! Après plus d’une heure, on a finalement vu se pointer un énorme camion et J.J., remorqueur baraqué mais souriant, a embarqué toute notre équipe (et Ila!) à l’arrière de sa cabine.
On a donc fait remorquer le VR jusqu’au garage de Peterbilt, garagiste en périphérie de Moncton, et on a passé la nuit dans son stationnement. Il a plu presque sans arrêt mais on a eu l’occasion de faire deux belles rencontres, dont celle du gardien de sécurité qui faisait sa ronde. Quelque temps auparavant, il avait d’ailleurs fait construire son deck par Chester Dana, un autre franchisé Postech avec qui on aura bientôt rendez-vous! Il a tout de suite reconnu les logos sur le VR et c’est tout sourire et avec un intérêt certain qu’il nous a posé des questions sur le road trip. Très content du travail de Postech chez lui et curieux de suivre la Caravane, il fait maintenant partie de nos fiers supporteurs!
Au petit matin, Mario a réussi à convaincre les mécaniciens sur place de traiter notre VR en priorité. Mais mauvaise nouvelle : la panne d’huile était plus grave que prévue et on a dû leur laisser notre véhicule pour quelques jours. Heureusement, Kirk MacLeod, le franchisé Postech de l’Île-du-Prince-Édouard qu’on s’en allait rencontrer, est venu nous chercher dès qu’il a appris la nouvelle. Sans attendre, avec son collègue Luke, ils ont parcouru les deux heures de route qui nous séparaient et ils sont venus nous récupérer avec deux camions pick-up pour que nous puissions embarquer les cinq avec tout le matériel vidéo!
Il s’est déjà fait surnommer “Captain Kirk” par ses amis quand il était plus jeune, et on doit avouer que pour Mario et moi, il était notre sauveur et méritait bien son grade! Kirk est un authentique Prince-Édouardien et sa famille est installée depuis 15 générations là-bas. Mais, plus important encore, Kirk aime « son » île. Il l’aime avec passion et générosité et, comme tous les insulaires, il aime partager son trésor et montrer la beauté de son coin de pays. « Pour moi, les pieux Postech sont un prolongement de mon attachement à notre héritage ici. Ils me permettent notamment de faire des travaux de rénovation et de mettre en valeur les chalets qui font le charme de l’île », explique-t-il tout sourire alors qu’enfin arrivés à destination, on observe un coucher de soleil époustouflant sur la plage de sa résidence secondaire.
Dès 4h15 le lendemain matin (vous avez bien lu!), Kirk nous donne rendez-vous sur le Baltic Raider, le bateau de son ami le capitaine Patrick Eastman, pour une matinée de pêche au homard. Le ciel était dégagé et la côte, à mesure que le jour s’est levé, s’est révélée à nous sur une mer calme. Dans un ballet bien rôdé, le capitaine et son second, appuyés de Kirk, ont sorti les casiers occupés par les précieux crustacés qui font la renommée de leur province. La saison est bonne, ce qui fait que les habitants de l’endroit sont bien contents. Le lever du soleil était magnifique et on a pu faire décoller notre drone depuis le pont du bateau. « Quand je peux, j’aime ça prendre un jour de congé et venir aider à la pêche, ça me fait du bien mais ça n’arrive pas souvent », me glisse Kirk alors que j’enfile les maquereaux de l’an passé dans un filet et qu’il installe ces appâts au fond des cages rejetées à la mer. « Les homards en raffolent », m’explique-t-il encore.
Après la pêche et le tournage, Kirk nous emmène découvrir un de ses projets préférés : 24 pieux Postech installés pour faire une rallonge au bâtiment de 1913 qui accueille l’auberge The Inn at Bay Fortune du célèbre Chef Michael Smith. Cet ancien repère d’artistes avait besoin d’agrandir sa surface sans dénaturer son apparence historique, et ce, dans les plus brefs délais. C’est donc dans un sol encore gelé que Kirk et son équipe sont allés poser la fondation de cette rallonge. « Comme leur activité est saisonnière, explique Kirk, ils ne pouvaient pas se permettre d’attendre que le sol dégèle pour faire les travaux et être prêts au printemps. Nos pieux sont parfaits pour ça et on a pu respecter les délais sans problème. »
Et quitte à visiter l’auberge, Kirk avait aussi prévu nous faire essayer le restaurant. Pour réserver à cet endroit, il faut normalement s’y prendre longtemps en avance, mais le Chef Smith est si content de ses pieux et de Kirk qu’il nous a réservé une table. « Alors c’est vous la Caravane! On va aussi mettre des pieux Postech sous l’autre rallonge, il faudra revenir voir! » lance le Chef, passé nous saluer.
Pour ce qui est de notre repas, si le mot « délicieux » vous vient en tête, alors imaginez encore mieux! Raffiné, audacieux, appétissant et ouvert à tous les palais, c’est à coup sûr un des meilleurs repas que j’ai partagé depuis longtemps! Les produits locaux viennent de l’Île ou du potager même de l’auberge. Tout est frais et la cuisine du Chef Smith sait les mettre en valeur. Mais au-delà des plats et du cadre enchanteur de l’endroit, on se rappellera avant tout de cette belle soirée pour ces instants en bonne compagnie. Kirk est un hôte drôle et généreux et il a profité de l’occasion pour réunir autour de la Caravane Vistech sa famille et ses proches collaborateurs.
Le lendemain, Mario et Martin, notre chauffeur, sont partis récupérer le VR à Moncton. Après des heures d’attente imprévue, ils ont finalement pu le ramener et ont rejoint tard dans la nuit le reste de l’équipe au bureau de Kirk. Le matin suivant, Kirk m’a emmenée chez Robin’s pour aller chercher cafés et déjeuners. Ici, tout le monde le connaît. Un livreur, un entrepreneur, l’employée sur place, alouette! Kirk est toujours souriant, et il échange volontiers des salutations de même que quelques mots avec chacun d’eux. Puis il a fallu partir, en se promettant bien sûr de se revoir bientôt!